يا حسراه عليك يا الدنيا......
يا حسراه عليك يا الدنيا فيك حكاية وحكايات
ساميني وقعدي حدايا واحكيهم لي بثبات
علاش هكذا حاقدة وسمية ظلي تبدلي في الصفات
تعذبي فيا غير بشوية عييت من عذابك براكات
تلعبي بيا والا معايا جاوبيني علاش هاذ السكات
قالوا لي عليك مسرحية وانا المسرح سكن لي في الذات
التذكيرة خلصتها غالية ديت معايا شي وردات
دخلت للقاعة صفقوا علي طلع ستار والضو طفات
لقيت روحي في تمثيلية والديكور خوف ودعات
طمعتيني ودرتي علي عندي جدي بالصحبات
.................................................. .
شحال من سلطان كان في دنيا جيوش الامر وطيعات
مال وعز قصور وسرايا العسة عليه بالالوفات
غفل غفلة تقلبت الحية فليلتو مالقى وين يبات
وكلتي فلان عسل وفاكية وفلان شمختي لو الفتات
فلان قلعتي لو الذرية وحياتو من الفرحة خوات
فلان طلق مرتو المسكية زعف كي جابت لو البنات
.....................
المسجون يرجى الحرية بالدقيقة يحسب لوقات
الشهار يحلم بالشهرية يا حليلو مولا وليدات
كبدة لميمة مشوية على واش سهرت واش ربات
على وليدها بدل الجنسية عجبو زين الروميات
خلى يماه وحدانية من الحرقة والبكا تعمات
باش يبين الرجولية بعث لها زوج محرمات
......................
نهار كانت الدنيا دنيا الوالدين علقوا لهم شيعات
اليوم الوالدين راهي مرمية في مراكز الشيخوخات
انتي دنيا يدك زهرية انا يدي فيه الكيات
مع الواقف درتي جمعية سماها دخلات وخرجات
القليل بعثتي لو خطية جا يصلي تلفت لو الصلاة
كي سلم انسى التحية وكي تحى نسا زوج ركعات
..............
المال فاني والعظام راشية فاتت جناس وتمحات
اللي كان تاقي ودار النية طاع ربي وشد في الصلاة
درجته في الجنة عالية صفة الجنة درجات
والشاقي يمضي النهاية ذاتو بالنار تكسات
جلدة رايحة وجلدة جاية يظل يبدل في الجلدات
نصيحتي نتركها التالية باش نختم بيها لبيات
..................
دعوة الوالدين رسمية منهم الشر والخيرات
الهنا كنز والصحة غالية والباقي كله كذوبات
ياسين ارسلها تحية وامنضى فيها بشي دمعات
بعثها كمال مسعودي برية قراها قيتار وألات
والصلاة على نور عينيا سيد الخلق يا سدات
شكون اللي نجا منك يا دينا غير اللي طلقك بالثلاث
المرحوم كمال مسعودي
le vrai chaabi algerien
dimanche 2 septembre 2007
moh sghir laama
Moh Seghir Laama 1910-1973
Moh seghir Laama de son vrai nom AouaLi Mohamed Seghir, d'origine Kabyle ne en 1910 a Sidi Daoud,une petite localite situe a une vingtaine de kilometres de Dellys,dans la wilaya de Tizi ouzou.son pere Said Aouali et sa mere Abrouche Fatima,formaient une petite famille,de condition modeste employee au debut du XXeme siecle,chez des colons francais.la difficulte de l'epoque,ajoute au declanchement de la 1er guerre mondiale,ont fait,que l'enfant Moh Seghir,alors age de 4 ans,souffrant atrocement des deux yeux,est atteint de cecite totale,car n'ayant pu etre sauve a temps,faute de soins.
Moh seghir n'avait que six ans lorsque ses parents sont contraints de quitter Sidi Daoud pour s'installer au numero 7 de l'impasse Bologhine,au sein de la Casbah,a ALger.des sa tendre enfance,le jeune Moh Seghir,etait a l'ecoute de la musique qui se pratiquait en toutes occasions au sein de cette cite historique,qu'est la Casbah,celle-la meme,qui a enfante la plupart des grandes familles algeroise.il pretait,a la melodie traditionnelle,une attention toute particulier,celle produite par les cheikhs Mustapha Nador,Abderahmane Saidi,Mohamed Zaouch,Said EL Meddah,Said Derras,Mamad Benoubia ou encore Cheikha Yamna Bent EL Hadj EL Mahdi.la tenacite et la passion de Moh seghir,vont lui permettre de depasser son handicap visuel,en developpant particulierement un sens artistique tres aiguise,jusqu'a forcer l'admiration de ses proches qui lui temoingnent beaucoup de respect et d'admiration.il apprend tres vite a gratter sur les cordes d'une guitare,qu'il manie deja avec dexterite,ce qui le fait distinguer parmi les meilleurs musiciens de l'epoque.la position verticale pour le moins insolite,qu'il avait invente faisait de lui,le virtuose attire.il se familiarise avec le banjo et le luth,qui sera son instrument de predilection durant plusieurs annees.Aide par une memoire phenomenale,il apprendra les longues poesies populaires,genre Melhun,des grands poetes Sidi Lakhdar Benkhelouf,kaddour EL Alami,Ben Msayeb ou EL Maghraoui.La poesie populaire,est en effet importante par la puissance de son verbe et de la dimension socio-historique qu'elle vehicule.L'assimiler pour mieux la transmettre,demeure la mission essentielle du cheikh interprete.Moh Seghir l'avait compris aisement.il apprenait les pieces poetiques,quel que soit leur contenu et leur longueur,apres seulement une ou deux lectures faites par l'un de ses amis qui prenaient beacoup de plaisir a le faire pour lui.En plus du musicien exceptionnel developpant des prouesses inegalables,Moh Seghir devient alors detenteur d'une grande partie du patrimoine poetique,parametre important a la constitution d'un maitre dans le domaine.Dans savie privee,Moh Seghir jouissait d'une grande estime au sein de la societe.Au sourire ineffacable et aux qualites de coeur incomparables,il avait toujours au bout des levres,un mot de sympathie pour ses interlocuteurs,qu'il reconnaissait en palpant uniquement le lobe de l'oreille.Autrement dit,c'est aussi son sens du toucher,qui s'est developpe d'une maniere extraordinaire.Moh Seghir etait sollicite en qualite de musicien par tous les grands cheikhs connus de l'epoque,en particulier EL Hadj Abdelghani Bouchiba,Khelifa Belkacem,EL Hadj M'hamed EL Anka et EL Hadj Menouar.En 1947,il est musicien titulaire au sein de l'orchestre populaire de la radio d'Alger,place sous la direction du maitre EL Hadj M'hamed EL Anka,tout en participant aux travaux de l'ensemble andalou dirige par Mohamed Fekhardji.Moh Seghir se marie en 1951,un seul enfant naitra de cette union.De la Casbah qui l'a adopte,decouvert,soutenu et aime,il decide de s'installer en 1960 a Bouzareah,situee sur les hauteurs,a l'ouest d'ALger.A L'independance,il deviendra un element de base de l'orchestre de la RTA,dirige a partir de 1964 par Mustapha Skandrani au piano,constitue par les plus grands musiciens de l'epoque,tel que EL Hadj Abdelkrim Dali et Mahboub Bati au luth,Abdelkrim M'Hamsadji et Mustapha Bahar a la mandoline,Belkaid Abdelghani au violon,Ali Metidji,Mokdad Zerouk,Mustapha Kasdali,Mohamed Mezghena et EL Hadj Medjbeur et Abderahmane Zemirli a la guitare,Moh Akli,Ahmed Gherbi dit Mouhouch et EL Hadj Rachid aux percussions,Rahma Mabrouk a la flute.Moh Seghir,n'a exerce qu'un seul metier durant toute sa vie.Un metier de musicien et d'interprete qu'il saura transmettre et faire aimer a beaucoup d'autres.Ce musicien legendaire plus connu sous le pseudonyme de Moh Seghir Laama s'eteint le 7 avril 1973,a l'age de 63 ans,en son domicile a Bouzereah,non sans avoir marque l'histoire musicale de notre pays.En plus de toutes ses interventions,en qualite de soliste,au sein de tous les orchestres traditionnels qui sont succedes de 1947 a 1972,la Discotheque Centrale de la Radio algerienne garde de lui,une serie executee en solo sur differents modes,a la guitare et au luth.
Moh seghir Laama de son vrai nom AouaLi Mohamed Seghir, d'origine Kabyle ne en 1910 a Sidi Daoud,une petite localite situe a une vingtaine de kilometres de Dellys,dans la wilaya de Tizi ouzou.son pere Said Aouali et sa mere Abrouche Fatima,formaient une petite famille,de condition modeste employee au debut du XXeme siecle,chez des colons francais.la difficulte de l'epoque,ajoute au declanchement de la 1er guerre mondiale,ont fait,que l'enfant Moh Seghir,alors age de 4 ans,souffrant atrocement des deux yeux,est atteint de cecite totale,car n'ayant pu etre sauve a temps,faute de soins.
Moh seghir n'avait que six ans lorsque ses parents sont contraints de quitter Sidi Daoud pour s'installer au numero 7 de l'impasse Bologhine,au sein de la Casbah,a ALger.des sa tendre enfance,le jeune Moh Seghir,etait a l'ecoute de la musique qui se pratiquait en toutes occasions au sein de cette cite historique,qu'est la Casbah,celle-la meme,qui a enfante la plupart des grandes familles algeroise.il pretait,a la melodie traditionnelle,une attention toute particulier,celle produite par les cheikhs Mustapha Nador,Abderahmane Saidi,Mohamed Zaouch,Said EL Meddah,Said Derras,Mamad Benoubia ou encore Cheikha Yamna Bent EL Hadj EL Mahdi.la tenacite et la passion de Moh seghir,vont lui permettre de depasser son handicap visuel,en developpant particulierement un sens artistique tres aiguise,jusqu'a forcer l'admiration de ses proches qui lui temoingnent beaucoup de respect et d'admiration.il apprend tres vite a gratter sur les cordes d'une guitare,qu'il manie deja avec dexterite,ce qui le fait distinguer parmi les meilleurs musiciens de l'epoque.la position verticale pour le moins insolite,qu'il avait invente faisait de lui,le virtuose attire.il se familiarise avec le banjo et le luth,qui sera son instrument de predilection durant plusieurs annees.Aide par une memoire phenomenale,il apprendra les longues poesies populaires,genre Melhun,des grands poetes Sidi Lakhdar Benkhelouf,kaddour EL Alami,Ben Msayeb ou EL Maghraoui.La poesie populaire,est en effet importante par la puissance de son verbe et de la dimension socio-historique qu'elle vehicule.L'assimiler pour mieux la transmettre,demeure la mission essentielle du cheikh interprete.Moh Seghir l'avait compris aisement.il apprenait les pieces poetiques,quel que soit leur contenu et leur longueur,apres seulement une ou deux lectures faites par l'un de ses amis qui prenaient beacoup de plaisir a le faire pour lui.En plus du musicien exceptionnel developpant des prouesses inegalables,Moh Seghir devient alors detenteur d'une grande partie du patrimoine poetique,parametre important a la constitution d'un maitre dans le domaine.Dans savie privee,Moh Seghir jouissait d'une grande estime au sein de la societe.Au sourire ineffacable et aux qualites de coeur incomparables,il avait toujours au bout des levres,un mot de sympathie pour ses interlocuteurs,qu'il reconnaissait en palpant uniquement le lobe de l'oreille.Autrement dit,c'est aussi son sens du toucher,qui s'est developpe d'une maniere extraordinaire.Moh Seghir etait sollicite en qualite de musicien par tous les grands cheikhs connus de l'epoque,en particulier EL Hadj Abdelghani Bouchiba,Khelifa Belkacem,EL Hadj M'hamed EL Anka et EL Hadj Menouar.En 1947,il est musicien titulaire au sein de l'orchestre populaire de la radio d'Alger,place sous la direction du maitre EL Hadj M'hamed EL Anka,tout en participant aux travaux de l'ensemble andalou dirige par Mohamed Fekhardji.Moh Seghir se marie en 1951,un seul enfant naitra de cette union.De la Casbah qui l'a adopte,decouvert,soutenu et aime,il decide de s'installer en 1960 a Bouzareah,situee sur les hauteurs,a l'ouest d'ALger.A L'independance,il deviendra un element de base de l'orchestre de la RTA,dirige a partir de 1964 par Mustapha Skandrani au piano,constitue par les plus grands musiciens de l'epoque,tel que EL Hadj Abdelkrim Dali et Mahboub Bati au luth,Abdelkrim M'Hamsadji et Mustapha Bahar a la mandoline,Belkaid Abdelghani au violon,Ali Metidji,Mokdad Zerouk,Mustapha Kasdali,Mohamed Mezghena et EL Hadj Medjbeur et Abderahmane Zemirli a la guitare,Moh Akli,Ahmed Gherbi dit Mouhouch et EL Hadj Rachid aux percussions,Rahma Mabrouk a la flute.Moh Seghir,n'a exerce qu'un seul metier durant toute sa vie.Un metier de musicien et d'interprete qu'il saura transmettre et faire aimer a beaucoup d'autres.Ce musicien legendaire plus connu sous le pseudonyme de Moh Seghir Laama s'eteint le 7 avril 1973,a l'age de 63 ans,en son domicile a Bouzereah,non sans avoir marque l'histoire musicale de notre pays.En plus de toutes ses interventions,en qualite de soliste,au sein de tous les orchestres traditionnels qui sont succedes de 1947 a 1972,la Discotheque Centrale de la Radio algerienne garde de lui,une serie executee en solo sur differents modes,a la guitare et au luth.
mohamed el badji dit el baz (allah yarahmou)
EL BADJI Mohamed (né en 1933) - Interprète de Chaâbi et auteur- compositeur.
Plus connu sous le sobriquet de"Khouya EI Baz'', Mohamed El Badji dont les parents sont de Béni Ouartilène est né le 13 mai 1933 à Belcourt (Alger). Il a écrit et composé des chansons que d'autres diront: Amar Ezzahi, Aziouz Raïs, Rédha Doumaz et des dizaines d'autres. Son emprisonnement à Serkadji durant la guerre de Maqnin Ezzine. - Avant une voix rocailleuse et profonde, son chant reste une quête permanente d'échapper à la douleur. Son attachement à la musique remonte à l947, période où tout jeune il fréquentait le cercle scout d'El Mouradia Foudj El Amanaux côtés de Didouche Mourad et ce jusqu'en 1952. Il figure dans la troupe de Kaddour Abderrahmane, dit Kanoun.
Ses camarades de classe étaient cheikh Bâaziz, Chaâbane Madani, Brahim Siket. A partir de 1952, il participe épisodiquement à des fêtes populaires dans différents orchestres. Arrêté pendant la grève des Huit Jours, en l957, i1 est torturé, jugé et condamné à mort.Son exécution n'aura pas lieu. Dans sa cellule, il fabrique une 'guitare' de fortune d'où sortira la musique de Ya Maqnine Ezzine (L'oiseau révolutionnaire). Au mois de mars 1962, il retrouve la liberté et se remet à la besogne. De 1963 à 1977. il occupe un modeste emploi au ministère de la Justice avant son départ pour la retraite. Depuis, il s'occupe de sa boucherie située dans le marché " Gaspar'' à El- Mouradia. Mais ses grands moments, il les consacre au chaâbi. Il écrit et compose Bahr Attoffane.
Cheikh Mohamed Remaoun el nadroumi
شاعرنا و شيخنا محمد الرمعون رحمه الله
من مواليد مدينة ندرومة العريقـــة سنة 1833م ما نعرفه عن الشيـــخ أنه ألـف الكثير من الشعــر الشعبـــي (الحوزي) وتغنى به.
كان يعزف آلة القمبري والكويترة،ونشط الكثير من الأعراس و المناسبات و الأفراح آنذاك.
العادة بندرومة أوجدت وحافظت على الكثيرمن الحكايات عن الشيخ رحمه الله مثـــــــــلا:
* أنه كان رجلا قويا كان محبا للأولياء الصالحين و الزوايا.
* وهناك من يقول أنه رافق الجان على هيأة حيوان ؟؟؟
* كان كثيرا ما يبيت في أضرحة الأولياء الصالحين كسيدي بلغيت الموحدي وزاوية درقاوة
ألف الكثير من الأشعار عندنا البعض منها، نذكر من بينها
1- قصيدة أليمني في لعتي ما زاروك امحاني...قصيدة معروفة ومشهورة في الوسط
الفني في النوع الحوزي بحيث تغنت بها الكثير من الفرق الموسيقية، و
الجمعيات والمطربين الكبار كالشيخ الحاج محمد غفور.
2- قصيدة الحضري و البدوي.
3- قصيدة القهوة و اللاتاي.
4- قصيدة الصبنيول .
5- قصيدة يهود تلمسان...
وهكذا توفي عن عمر يناهز الثمانين ودفن في زاوية درقاوة بالقرب من خلوته
بجانب سيدي بلغيث بمدينة ندرومة مدينة الدين و الأولياء رحمهم الله و
ادخلهم فسيح جنانه آمين
sidi lakhdar ben khlouf
Lakehal ou Lakhdar Ben Abdellah Benmakhlouf, ou Ben Mekhloufi, ou Benkhlouf serait né vers le début du 16ème siècle dans la région des massifs du Dahra.
Sa famille s’installe à Mazaghran, à quelques kilomètres de Mostaghanem. C’est dans cette localité qu’il passe sa jeunesse à une époque de grands troubles. Les temps sont difficiles mais, il reçoit malgré tout une éducation à la zaouïa du village.
A cette époque le Maghreb est affaibli par des rivalités internes au point de ne plus pouvoir résister à la puissance espagnole. De nombreux ports et villes côtières étaient déjà occupés lorsque les frères Arroudj et Kheireddine Barberousse viennent au secours d’Alger en 1516. C’était le cas aussi du port de Mostaghanem qui est longtemps resté sous le feu des espagnols.
Jusqu’en ce jour d’août 1558 où la marine espagnole dirigée par le Comte d’Alcaudète affronte la marine algérienne commandée par Hassan Agha, fils de Kheireddine. S’ensuit alors une sanglante bataille connue sous le nom de bataille de Mazaghran qui se termine par la mort du comte espagnol et de la complète défaite de son armée. Une bataille que Lakhdar Benkhlouf immortalise dans une célèbre quacida qui porte le titre de « Quessat Mezeghran ».
Il y raconte en détail, toute la bataille à laquelle il aurait participé d’ailleurs. Il dit :
Ya fares men temm djit elyoum ghezwet Mezeghran maâlouma
Ya âjlana reyedh elmeldjoum rayet djnab ech’lou mewchouma
Ya sayelni ân ttrad elyoum quessat Mezeghran maâlouma
A cette date, Lakhdar Benkhlouf est jeune, mais nous n’avons pas d’autre précision sur son âge que ce qu’il dira lui-même plus tard dans sa quacida « eb’qaw besslama » :
Hassrah ya eddenya kelli ma kanet âddit chboub çoghri fi Mezeghran
Siyfi mdjerdou wana nedhrab fel’âda wennass dhadja men zedjri bel’khouf
Et mis à part sa participation à la bataille de Mezeghran, nous ignorons tout de sa jeunesse. Il la qualifie lui-même de jeunesse perdue dans sa même quacida « eb’qaw besslama », il affirme que les premières quarante années de sa vie sont passées comme un mirage :
Men’ha mchat rab’îne sna meth’l essrab welli bqa mcha fi med’h elmebrour
Il nous apprend également, toujours dans cette même qacida « ebqaw besslama » qu’il aurait vécu 125 années et 6 mois. Et après ces quarante années passées, tout va changer pour Lakhdar Benkhlouf lorsqu’il part à Tlemcen pour un pèlerinage au mausolée de Sidi Boumediene. Il s’imprègne du mouvement religieux et devient alors poète du prophète Mohamed (âih eçlat wesslam).
Ses poèmes depuis, ne sont plus que religieux et élogieux. C’est peut-être depuis cette date qu’il change son prénom de Lakehal à Lakhdar. Certains disent que c’était par pur optimisme. Mais, d’autres affirment par contre que cela était la conséquence d’un rêve où il aurait vu le prophète qui lui a conseillé de changer son prénom. Il aurait d’ailleurs très souvent vu le prophète Mohamed, en rêve, ce qui lui aurait compensé nous dit-on, le fait qu’il n’ait jamais pu accomplir le pèlerinage à la Mecque. A cause de sa pauvreté.
Et il devient très célèbre à travers sa poésie religieuse. Comme il nous l’explique dans sa qacida : « el-khezna eçghira », il dit :
Ya Mohamed b’djah djahek, loula enta men s’al fiya
âfouni lemma m’dahtek nef’khar bik wa la âliya
Lakhdar Benkhlouf nous apprend à travers ses poèmes le nom de cinq de ses enfants : Belkacem, Mohamed, Ahmed, Habib et Hafça. Et le nom de sa mère Khawla qu’il loue également dans sa poésie.
Et après une longue vie consacrée à la religion et au med’h, il laisse un très riche répertoire exclusivement consacré à med’h errassoul. Il consacre un genre qui fera de nombreux adeptes par la suite.
Et dans un poème testament « elwçiya » ou « ebqaw besslama », il demande à ses enfants de l’enterrer près d’un palmier particulier. Il dit :
Nekhla m’tebta telqah baâ liybouss h’daha y’koun quebri ya messelmin
Son mausolée se trouve aujourd’hui encore dans la localité qui porte son nom : Sidi Lakhdar, près de Mostahanem. Le palmier qui se dresse au centre du mausolée a depuis quatre siècles déjà pris une forme bien particulière. Certains y lisent même le nom d’Allah, ce qui, serait, dit-on le signe évident de la piété du personnage.
Sa famille s’installe à Mazaghran, à quelques kilomètres de Mostaghanem. C’est dans cette localité qu’il passe sa jeunesse à une époque de grands troubles. Les temps sont difficiles mais, il reçoit malgré tout une éducation à la zaouïa du village.
A cette époque le Maghreb est affaibli par des rivalités internes au point de ne plus pouvoir résister à la puissance espagnole. De nombreux ports et villes côtières étaient déjà occupés lorsque les frères Arroudj et Kheireddine Barberousse viennent au secours d’Alger en 1516. C’était le cas aussi du port de Mostaghanem qui est longtemps resté sous le feu des espagnols.
Jusqu’en ce jour d’août 1558 où la marine espagnole dirigée par le Comte d’Alcaudète affronte la marine algérienne commandée par Hassan Agha, fils de Kheireddine. S’ensuit alors une sanglante bataille connue sous le nom de bataille de Mazaghran qui se termine par la mort du comte espagnol et de la complète défaite de son armée. Une bataille que Lakhdar Benkhlouf immortalise dans une célèbre quacida qui porte le titre de « Quessat Mezeghran ».
Il y raconte en détail, toute la bataille à laquelle il aurait participé d’ailleurs. Il dit :
Ya fares men temm djit elyoum ghezwet Mezeghran maâlouma
Ya âjlana reyedh elmeldjoum rayet djnab ech’lou mewchouma
Ya sayelni ân ttrad elyoum quessat Mezeghran maâlouma
A cette date, Lakhdar Benkhlouf est jeune, mais nous n’avons pas d’autre précision sur son âge que ce qu’il dira lui-même plus tard dans sa quacida « eb’qaw besslama » :
Hassrah ya eddenya kelli ma kanet âddit chboub çoghri fi Mezeghran
Siyfi mdjerdou wana nedhrab fel’âda wennass dhadja men zedjri bel’khouf
Et mis à part sa participation à la bataille de Mezeghran, nous ignorons tout de sa jeunesse. Il la qualifie lui-même de jeunesse perdue dans sa même quacida « eb’qaw besslama », il affirme que les premières quarante années de sa vie sont passées comme un mirage :
Men’ha mchat rab’îne sna meth’l essrab welli bqa mcha fi med’h elmebrour
Il nous apprend également, toujours dans cette même qacida « ebqaw besslama » qu’il aurait vécu 125 années et 6 mois. Et après ces quarante années passées, tout va changer pour Lakhdar Benkhlouf lorsqu’il part à Tlemcen pour un pèlerinage au mausolée de Sidi Boumediene. Il s’imprègne du mouvement religieux et devient alors poète du prophète Mohamed (âih eçlat wesslam).
Ses poèmes depuis, ne sont plus que religieux et élogieux. C’est peut-être depuis cette date qu’il change son prénom de Lakehal à Lakhdar. Certains disent que c’était par pur optimisme. Mais, d’autres affirment par contre que cela était la conséquence d’un rêve où il aurait vu le prophète qui lui a conseillé de changer son prénom. Il aurait d’ailleurs très souvent vu le prophète Mohamed, en rêve, ce qui lui aurait compensé nous dit-on, le fait qu’il n’ait jamais pu accomplir le pèlerinage à la Mecque. A cause de sa pauvreté.
Et il devient très célèbre à travers sa poésie religieuse. Comme il nous l’explique dans sa qacida : « el-khezna eçghira », il dit :
Ya Mohamed b’djah djahek, loula enta men s’al fiya
âfouni lemma m’dahtek nef’khar bik wa la âliya
Lakhdar Benkhlouf nous apprend à travers ses poèmes le nom de cinq de ses enfants : Belkacem, Mohamed, Ahmed, Habib et Hafça. Et le nom de sa mère Khawla qu’il loue également dans sa poésie.
Et après une longue vie consacrée à la religion et au med’h, il laisse un très riche répertoire exclusivement consacré à med’h errassoul. Il consacre un genre qui fera de nombreux adeptes par la suite.
Et dans un poème testament « elwçiya » ou « ebqaw besslama », il demande à ses enfants de l’enterrer près d’un palmier particulier. Il dit :
Nekhla m’tebta telqah baâ liybouss h’daha y’koun quebri ya messelmin
Son mausolée se trouve aujourd’hui encore dans la localité qui porte son nom : Sidi Lakhdar, près de Mostahanem. Le palmier qui se dresse au centre du mausolée a depuis quatre siècles déjà pris une forme bien particulière. Certains y lisent même le nom d’Allah, ce qui, serait, dit-on le signe évident de la piété du personnage.
le malouf
El-malouf
Le Malouf est une musique classique algérien héritière de la Musique arabe, basée sur un système de 24 Noubates, qui sont les règles théoriques et inchangées depuis la fin du IXème siècle, ces noubates se sont maintenues grâce à une tradition orale dans laquelle mélisme, et autres ornementations, restent difficiles à symboliser par le système de notation emprunté à l’Occident.
Cette musique c’est implanté dans la culture de plusieurs grandes villes du Maghreb, Fes, Tlemcen, Alger, Constantine, Tunis, Annaba…
Basée sur des mélodies, elle a subie les influences des régions où elle était perpétuée, trois grandes écoles se sont distinguées celle de Tlemcen (se revendique de Grenade), celle d’Alger (se revendique de Cordoba), et enfin celle de Constantine (se revendique de Séville).
Le mot Malouf vient du mot arabe MAALOUF (habitué), qui signifie habitué à la tradition, ou plus précisément ; fidèle à la tradition, Et l’un de ces fidèles est Cheikh Raymond
Le Malouf est une musique classique algérien héritière de la Musique arabe, basée sur un système de 24 Noubates, qui sont les règles théoriques et inchangées depuis la fin du IXème siècle, ces noubates se sont maintenues grâce à une tradition orale dans laquelle mélisme, et autres ornementations, restent difficiles à symboliser par le système de notation emprunté à l’Occident.
Cette musique c’est implanté dans la culture de plusieurs grandes villes du Maghreb, Fes, Tlemcen, Alger, Constantine, Tunis, Annaba…
Basée sur des mélodies, elle a subie les influences des régions où elle était perpétuée, trois grandes écoles se sont distinguées celle de Tlemcen (se revendique de Grenade), celle d’Alger (se revendique de Cordoba), et enfin celle de Constantine (se revendique de Séville).
Le mot Malouf vient du mot arabe MAALOUF (habitué), qui signifie habitué à la tradition, ou plus précisément ; fidèle à la tradition, Et l’un de ces fidèles est Cheikh Raymond
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